Actualités
1925 - 2025 - 100 ans à fêter !
10 mai 2025
Cette année 2025, La Bourrée de Paris a 100 ans d'existence et d'activité en France et de part le monde ! Pour fêter cet évènement, un spectacle est programmé le 13 juin 2025 au Théâtre Edouard VII, rue Caumartin derrière le célèbre Olympia. N'hésitez pas à vous inscrire : Inscriptions au 100 ans !
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La Ronde de France pour la Bourrée de Paris
25 novembre 2024
Le samedi 23 novembre 2024, La Bourrée de Paris a eu le plaisir de participer à un événement unique : la Ronde de France, organisée par la Fédération Française des Arts et Traditions Populaires. Ce rendez-vous annuel, qui met à l'honneur les cultures régionales françaises, s’est tenu à l’espace Jules Verne, à Livry-Gargan.Réunis dans une salle de spectacle chaleureuse et conviviale, l’objectif de l’événement était clair : permettre à chaque groupe de représenter sa région au cours d’une série de représentations tout au long de l’après-midi. La Bourrée de Paris a eu l’honneur de porter haut les couleurs du Massif central, notre région de prédilection.Pour cette occasion, nous avons partagé la scène avec Pastré et Pastretos, un autre groupe de la région parisienne, également représentant du Massif central. Contrairement à nous, ce groupe est composé uniquement d’enfants, ce qui a ajouté une belle touche de fraîcheur et d’innocence à l’événement. Ensemble, nous avons proposé un spectacle commun d’environ quinze minutes, combinant les danses caractéristiques des deux groupes. Ce moment de collaboration et de complicité a été particulièrement apprécié par le public.Mais la Ronde de France, c'est bien plus qu'une simple représentation : c’est aussi un moment d’échange et de partage entre passionnés de traditions. Cette édition 2024 a rassemblé 14 groupes, représentant un total de neuf régions françaises. Ce sont ainsi près de 150 bénévoles, danseurs et musiciens, qui se sont mobilisés pour faire vivre ce bel après-midi festif.Un grand merci à la Fédération Française des Arts et Traditions Populaires pour l’organisation de cet événement, ainsi qu’à tous les participants pour leur engagement et leur enthousiasme. Nous espérons que ce moment marquera durablement les esprits et nous donne rendez-vous pour une prochaine édition !
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Le Stage de La Bourrée de paris - 2024
15 novembre 2024
Un week-end studieux est en préparation depuis la rentrée de septembre organisé par le pôle Evènements de La Bourrée et c'est le week-end du 9 au 11 novembre 2024 qui est retenu par le Conseil. Comme à son habitude maintenant, nous nous donnons rendez-vous au gite le Tapis Vert en Normandie le vendredi soir pour ceux qui le peuvent. Pour cette fois, nous ne sommes pas accueillit par la pluie mais par un épais brouillard. Au programme de ces trois jours, répétitions danses, nouveau spectacle, chants et musiquesLa danse sous la houlette de : - Antonin CAZALS & Clara BORRELLe chants sous la houlette de: - Philippe MALIDIN & Isabelle DAVESNES pour les chantsAinsi que le patois sous la houlette de Thierry BORRELSans oublier nos musiciens près ces rudes journées de travail nous nous retrouvons le soir autour du verre de l'amitié suivi des repas animés de discussions et de chansons.Comme la dernière fois, une surprise est faite ! c'est l'anniversaire de Corentin, l'un de nos vielleux, ou tout le monde est heureux de partager de moment avec lui. Le week-end passe vite, il est temps de tout ranger et de nous quitter pour rentrer sur PARIS et biensûr pour nous revoir le mercredi qui arrive pour une nouvelle répétition !
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La Bourrée de Paris au Chateau de Breteuil
16 septembre 2024
Le dimanche 15 septembre 2024, La Bourrée de Paris a eu le privilège de se produire dans le cadre exceptionnel du château de Breteuil. Cet événement marquant s'est déroulé tout au long de l’après-midi, offrant aux visiteurs un véritable voyage au cœur des danses traditionnelles.Bien à l’abri dans l’orangerie du château, le groupe a présenté trois prestations de dix minutes, réparties sur autant de créneaux horaires, permettant ainsi à un public diversifié de découvrir ou redécouvrir le folklore du Massif central. Chaque représentation a rassemblé une trentaine de spectateurs, attentifs et enthousiastes, venus apprécier ces moments uniques.Ce passage au château de Breteuil marque la troisième collaboration entre La Bourrée de Paris et ce lieu historique. Une belle occasion pour le groupe d'élargir son répertoire d'activités culturelles. En effet, lors de notre dernière visite, nous avions eu l’honneur de mettre en lumière les costumes traditionnels, symboles riches de notre région et de notre patrimoine.Pour cette nouvelle édition, nous n'étions pas seuls sur scène : cet après-midi festif a également permis de partager la scène avec d'autres groupes talentueux. Parmi eux, nos amis de Lou Bailero, représentant eux aussi le Massif central, ont enrichi l’événement de leurs prestations dynamiques. De plus, le groupe breton Labour ha Kan a apporté une touche authentique aux festivités avec ses danses venus tout droit de Bretagne.Ces moments d’échange et de partage incarnent l’esprit même de notre démarche : promouvoir les cultures régionales et créer des ponts entre les traditions. Nous remercions chaleureusement le château de Breteuil pour son accueil mais aussi la Fédération Française des Arts et Traditions Populaires (FFATP) pour l'organisation de cet événement, sans oublier tous les spectateurs pour leur présence et leur enthousiasme.À très bientôt pour d'autres événements riches en musique, danse et convivialité !
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Le Pays Natal ouvrait ses bras !
26 mai 2024
Le pays natal ouvrait ses bras, le 25 mai 2024 à Blesle,pour accueillir la Bourrée de Paris.À l’initiative de l’association des amis du pays de Blesle, près de 40 jeunes se sont empressés, dès le samedi matin à la Porte d’Orléans, de prendre possession des minibus pour se rendre, joyeusement et en chantant, en Haute-Loire.A son arrivée sous un soleil radieux, la BOURREE de PARIS profitait de la terrasse ombragée de « la Bougnate » pourse rafraîchir et savourer un repas réconfortant, préparé par les bénévoles de l’association.Ce voyage, initié par Andrée Barthomeuf (ancienne membre de la Bourrée en qualité de secrétaire et de responsable des costumes), nous a donné l’opportunité de faire découvrir, aux jeunes membres de notre groupe, le « Musée de la Coiffe et du Costume » , dont elle est la conservatrice.Les yeux émerveillés par tant de richesses, nos jeunes se sont ensuite dirigés vers le centre socioculturel pour une après-midi de travail.Répétition, chants, danses, réglage son et lumière, sous la direction de Christophe Bayol, président d’honneur, de notre chef de chœur Philippe Malidin et d’Antonin Cazals, responsable des danses, ce sont plus de trois heures intenses qui ont permis de régler les derniers détails de ce spectacle inédit.Dans une salle comble et dès 21h00, le rideau se levait sur cette représentation haute en couleur, mêlant costumes paysans et traditionnels, sabots et souliers, dans un même élan d’enthousiasme à la transmission de nos traditions. Le public ravi et connaisseur accompagnait de leurs applaudissements cette prestation de grande qualité. « Dynamique, souriant, époustouflant, belle qualité vocale et de mise en scène… », les superlatifs ne se tarissaient pas au cœur du public, à l’extinction des deniers feux.Un bal permit au public de partager quelques danses puis d’animer le bar par de nombreuses chansons avec la joyeuse équipe des bénévoles de Blesle.Une nuit chez l’habitant nous conforta dans l’hospitalité fidèle des amis de la Bourrée, où qu’elle se déplace. Le Dimanche, nous avons eu le plaisir d’animer la messe dans l’abbatiale durant laquelle la petite fille de la famille Nebout, recevait sa première communion. Un spectacle sous la halle, offert à l’ensemble des blesloises, bleslois et touristes clôturait nos représentations.En début d’après-midi, l’heure était déjà au retour, en se promettant que ce retour aux sources ne resterait pas sans lendemain.Merci encore à toute l’équipe de Blesle !Chers amis et co-présidents, Andrée Barthomeuf et Jean -Paul Renard,merci encore pour votre accueil et transmettez les amitiés de la Bourrée de Pariset de la Ligue Auvergnate et du Massif Central, très attachées à vos actionset tout particulièrement à la conservation du « Musée de la Coiffe et du Costume »,à l’ensemble de votre très belle équipe. Thierry BORREL
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COMMUNIQUE 2022
1 janvier 2023
COMMUNIQUE 2022TRADITIONS ET PARTAGELa Bourrée vient de vivre une année riche d’émotions, de partage et de traditions !Avec un effectif sans cesse renouvelé et rajeunit par l’arrivée de nouveaux membres talentueux et motivés, nous avons tenu nos objectifs et pas des moindres. Encadrée par une équipe aguerrie avec à leurs têtes un Président et des responsables de danses jeunes et dynamiques, la Bourrée a sillonné la France pour écrire encore un peu plus les belles pages de son histoire.Tout d’abord, dans le Poitou. Où, à l’invitation des Baladins des Deux Eaux et en compagnie du groupe d’enfants Pastres et Pastretos, nous avons animé leur festival. C’est sous le soleil, et avec un accueil chaleureux, une organisation impeccable et un public enthousiaste, que nous avons pu présenter nos différents programmes et gouter aux biens faits de la station thermale de La Roche Posay et de découvrir baumes et crèmes revitalisantes pour les danseurs à défaut d’être un élixir de jeunesse pour tous.Quelques jours plus tard, la scène extraordinaire de l’UNESCO nous a donné l’opportunité de présenter une nouvelle mise en scène. Le travail accompli depuis de nombreux mois pour ce spectacle et l’incorporation des nouvelles recrues, a trouvé sa récompense auprès d’un public de connaisseurs. « Cultures Croisées », organisateur de ce festival, avait convié à nos coté des troupes du monde entier avec un hommage tout particulier à l’Ukraine avec une troupe magnifique.Depuis de nombreuses années, l’engagement de la Bourrée dans les instances nationales et internationales est sans conteste notre signe distinctif. Lors de ce festival, la Bourrée était jugée par la Commission Label du CIOFF et c’est pour la 3ème fois que nous renouvelons notre label, gage de qualité. Cela fera donc près de 20 ans que la Bourrée arbore ce label, signe de la pérennité de notre travail, du renouvellement permanent de nos spectacles tout en incorporant jeunesse et tradition.Fin Juillet, au cœur du Périgord noir, nous nous sommes rendus au Festival International de Montignac-Lascaux. Avec une organisation toute particulière, nécessitant de multiple voyage, et des changements d’effectif afin de répondre aux attentes du festival et des nombreuses animations tout au long de la semaine, la Bourrée a démontré sa capacité d’adaptation. Au contact des groupes locaux et internationaux, nous avons porté haut les couleurs du Massif Central et fait découvrir les richesses de notre région.Ce travail de fond et le maintien de la qualité de nos spectacles, nous le devons aussi à notre investissement au sein des fédérations.Ainsi, en Novembre, nous avons participer à un stage organisé par la FFATP à Nice. Gestion de l’espace, chant, implication de la musique dans les temps fort du spectacle, sens théâtral et bien d’autres aspects pour la mise en valeur de notre patrimoine ont été abordé et sont ainsi venu enrichir nos connaissances pour les spectacles futurs.Mais la Bourrée c’est aussi la vie en Île de France. Ainsi, en septembre avec l’ensemble des groupes parisiens, nous avons participé à l’intergroupe. Jeunes et plus anciens s’en sont donné à cœur joie dans une parodie de Prison Break et ont envahi la piste de danse jusqu’au bout de la nuit.Enfin, deux bonheurs valant mieux qu’un, la Bourrée a participé à deux Nuit Arverne. En Mars dans la salle Wagram et en Décembre au Pavillon Baltard. Soirée des Auvergnats de Paris, organisée par la Ligue Auvergnate et du Massif Central. En faisant découvrir, à certains mais appréciée par tous, sa chorale lors du concert organisé en fin d’après-midi dans ces deux monuments de la vie Parisienne.La Bourrée a ainsi tutoyé les étoiles grâce aux jeunes filles candidates qui ont brillamment représenté notre groupe. Tout d’abord Camille Noyer élue Pastourelle de l’Aveyron au côté de Charlotte Bayart élue Pastourelle de la Corrèze et de la ligue Auvergnate et du Massif Central, qui depuis nous a rejoint au sein de la Bourrée de Paris. Puis en décembre, Laura Girault a été élu Pastourelle du Cantal et première dauphine. Nous leur adressons une fois de plus, toutes nos félicitations !La Bourrée de Paris vous adresse ces meilleurs vœux pour 2023 !En espérant vous rencontrer et vous divertir dès que possible !
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Voeux 2021
2 janvier 2021
La Bourrée de Paris vous souhaite une excellente année 2021 !Qu'elle soit remplie de bonheur et de folklore ! Cette année 2020 n'a permis à Léa Malige, notre Pastourelle de la Lozère 2020 et Pastourelle de Ligue Auvergnate et du Massif Central 2020, et Jennifer Terrisse, Pastourelle de la Corrèze 2020, de n'avoir pu représenter notre groupe ainsi que leurs départements que quelques mois avant l'arrivée de la COVID-19.Malgré tout, elles ont été digne de la représentation de leurs départements, durant les quelques manifestations actives de l'année 2020. Suite aux directives sanitaires, La Ligue Auvergnate et du Massif Central a décidé de reconduire les Pastourelles 2020 sur 2021 ! Félicitations à Léa Malige pour sa recondution au titre de Pastourelle de la Lozère 2021, et Pastourelle de Ligue Auvergnate et du Massif Central 2021 ! Cette année inoubliable a mis l'ensemble de nos activités à l'arrêt depuis le 16 mars 2020. Mais malgré tout, La Bourrée n'est pas resté inactive. En effet, grâce aux réseaux sociaux, nous avons pu participer, entre autres et de manière virtuelle, à différents festivals folkloriques tel que Cultures Croisées à l'UNESCO et le Festival Internacional "La Danza Integradora de Culturas" en Bolivie et diffuser de nombreuses photos et vidéos. Retrouvez nous régulièrement sur Instagram, Facebook, You tube, pour suivre nos activités ! https://www.youtube.com/embed/4fYLT7GkMG0 BONNE ANNEE 2021 !HAPPY NEW YEAR 2021 !
Lire la suiteJacques Chirac et La Bourrée
30 octobre 2019
Grâce à nos origines communes, La Bourrée de Paris a eu la chance à de nombreuses occasions de rencontrer notre ancien Président Jacques Chirac. . Voici quelques photos de cette belle époque. Certes ces photos ne sont pas toutes jeunesse, mais elles font parties de notre histoire. Merci Monsieur le Président.
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2 janvier 2019
La Bourrée de Paris vous souhaite une excellente année 2019 !Qu'elle soit remplie de bonheur et de folklore !Merci à Marie Cotrel de nous avoir si bien représenté avec son écharpe de Pastourelle, à Christophe BAYOL, notre nouveau président qui nous permet de continuer à danser et chanter pour de nombreuses année !Félicitations à Marie Bonichon pour son élection de Pastourelle du Cantal 2019 !Et merci à vous tous pour votre soutien, vos sourires et vos applaudissements ! BONNE ANNEE 2019 !HAPPY NEW YEAR 2019 !
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La Bourrée fait son stage
31 octobre 2018
Vendredi 5 octobre 2018, les membres de La Bourrée de Paris se sont donné rendez-vous à la Porte de Saint Cloud à 19 heures. Direction : la Normandie. Objectif : stage de perfectionnement et intégration des « petits nouveaux » durant deux jours. Il est l’heure. Nous partons en convoi pour deux heures trente de route afin de rejoindre le domaine du Tapis Vert. Nous arrivons sous une pluie battante vers 23h ou nous attend Thierry Borrel, notre Président d’Honneur, parti en éclaireur. Un peu mouillés, nous attaquons le casse-croûte avant l’énoncé des festivités du week-end. Rendez-vous donné le lendemain matin à …. 8h30 ! Samedi matin, réveil un peu dur pour certains, le maître des lieux nous accueille pour le petit déjeuner. Ce dernier terminé, l’ensemble du groupe est réparti dans les différents ateliers sous la responsabilité de : - Philippe Malidin et Isabelle Davesne pour les ateliers Chant - Guillaume Mouret et Antonin Cazals pour les ateliers Danse - Gérard Bonnenfant pour l’atelier Musique - Gérard Bonnenfant et Thierry Borrel pour l’atelier Patois - Annie Bayol et Raymond Patient pour l’atelier Costumes. Après une journée de travail intense, nous nous retrouvons pour un apéritif animé ou nous entonnons avec beaucoup d’entrain un répertoire de chansons moins….. « traditionnel » ! A la fin du diner, les lumières s’éteignent. Au fond de la pièce apparait alors une silhouette fantomatique éclairée par des bougies. Le Conseil d’Administration a préparé une surprise. Ce 6 octobre 2018, c’est l’anniversaire de Thierry Borrel. Il souffle ses bougies avec beaucoup d’émotion.Il est tard et nous recommençons le lendemain. Rendez-vous est donné pour 9h ! Normal, c’est Dimanche. Chacun retourne dans ses « appartements » répartis sur le Domaine. Jeux de sociétés et autres parties de rigolades sont au programme.La journée de dimanche s’égrène au rythme du même programme que le samedi. Le week-end s’achève et tout le monde commence le rangement avant de rentrer sur Paris.Ce week-end pluvieux a été profitable pour tous. Pour certains, cela a fait remonter des souvenirs vieux de 15 ans. En effet, La Bourrée avait effectué un stage au même endroit en 2003. Pour d’autres cela fera des souvenirs supplémentaires. Pour les petits nouveaux, ils se sentent déjà chez eux et ce moment restera gravé dans leur mémoire.C’est l’heure du départ, La Bourrée rentre chez elle.
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La Bourrée de Paris ou l’été de tous les festivals !
17 septembre 2017
L'été 2017 a apporté son lot de spectacles exceptionnels : l’UNESCO à Paris et le Festival international des Cultures du monde à Romans-sur-Isère, deux expériences enrichissantes pour tous les membres du groupe.Top chrono !Toutes les conditions étaient réunies pour un spectacle de qualité sur la grande scène de l’UNESCO, place de Fontenoy à Paris. Pourquoi au siège de l’Organisation des Nations Unies pour l’Education, la Science et la Culture ? Parce que l’UNESCO a aussi pour mission de promouvoir la culture traditionnelle et populaire, composante incontournable du patrimoine universel de l’humanité, puissant moyen de rapprochement entre les peuples et d’affirmation de leur identité culturelle…Parmi plus d’une vingtaine de groupes français, « La Bourrée de Paris » a vu en 2017, pour la deuxième fois consécutive, son label renouvelé par le Conseil international des Organisations des Festivals de Folklore et d’Arts Traditionnels (CIOFF), partenaire officiel de l’UNESCO.Au début du mois de juin, elle se produisait sur la scène de l’UNESCO, point de départ de la tournée des groupes internationaux invités aux quelques 35 festivals CIOFF France organisés dans l’hexagone dans l’année. A ses côtés, des formations venant du monde entier : Bolivie, Kamtchatka (Russie), Mexique, Palestine, …. et de France : Auvergne et Bretagne. Un moment intense de communion sur scène avec le public et les autres groupes artistiques !Huit jours plus tard, « La Bourrée de Paris » prenait le TGV pour rejoindre Romans-sur-Isère où le groupe « Empi & Riaume » célébrait le 40ème anniversaire du Festival international des Cultures croisées. Un nouveau week-end inoubliable ! Des répétitions à un rythme intensif ! Tout le mois de juin, les répétitions se sont multipliées pour adapter des chorégraphies déjà maitrisées à des scènes beaucoup plus vastes. Sous la conduite de Guillaume MOURET, tout le monde a mis les bouchés doubles pour peaufiner les spectacles ! Le nombre des danseurs et des musiciens a très vite grimpé et les effectifs ont pratiquement doublé : nous étions bien 40 danseurs et 10 musiciens à monter sur scène le jour J ! Et cela grâce à de « jeunes anciens » venus se joindre au groupe habituel pour donner un coup de main et revivre des émotions fortes vécus dans des temps de bohème que « les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître »… Un moment très intense de rencontre structurante entre générations qui a été l’occasion de très beaux échanges non seulement entre danseurs mais aussi entre musiciens. Comment ne pas se réjouir de voir un « jeune ancien » donner un coup de pousse à un cadet pour assimiler un pas, tenir un geste ou apprendre à jouer sur son instrument un air nouveau ! Quel plaisir de voir Claude et Gérard entourer un jeune musicien ou encore Christophe et Séverine « coacher » des danseurs issus du groupe d’enfants « Pastres et Pastretos ».Le soir du 30 juin, « La Bourrée de Paris » étaient fin prête à « porter haut et fort » les traditions de l’Auvergne et du Massif central devant un public venu nombreux dans la salle d’honneur de l’UNESCO accueillant plus de 800 spectateurs…Fin prêts le jour J ! Le premier rendez-vous à Paris est arrivé très vite. Un travail gigantesque qui a porté ses fruits ! « La Bourrée de Paris » était une nouvelle fois « au taquet » pour la satisfaction de tous : les organisateurs du CIOFF France, sous la conduite de Philippe BEAUSSANT –par ailleurs président du Comité de Liaison ONG-UNESCO-, qui s’étaient donné à fond, les centaines de spectateurs qui remplissaient la salle et les artistes (Nous !!) … qui étions fiers et heureux de présenter le folklore et les traditions de notre Auvergne et Massif central natals.Huit jours plus tard, l’arrivée à Romans en fin de journée, le vendredi, marquait la seconde étape du début de l’été. Les membres du groupe n’avaient pas le temps de s’installer dans les familles qui les accueillaient tout le week-end, qu’ils avaient déjà enfilé leurs costumes et pris leurs instruments pour se présenter dans le cœur historique de la ville où la scène avait été dressée à ciel ouvert pour la plus grande joie des habitants profitant du spectacle depuis les terrasses des cafés…Deux journées « marathon »… : le samedi, un défilé en ville conduisait le groupe à animer par ses danses et sa musique la visite commentée d’une conférencière dans les ruelles historiques. Le dimanche, un autre défilé nous emmenait au cœur d’un marché vivant et très fréquenté. « Ronde de nuit », le spectacle du samedi soir, réunissait un public venu nombreux dans les jardins d’un ancien couvent dédié à présent au musée de la chaussure. Le groupe « Empi & Riaume » emportait le public dans un tableau féerique à ciel ouvert composé de musiques, de danses, de costumes, de traditions de tous les continents dans la douceur d’une nuit étoilée… Le lendemain, dimanche matin, « La Bourrée de Paris » se retrouvait avec les autres groupes pour un dernier spectacle en salle avant le départ. Pari gagné ! Un grand bonheur ! Une expérience inoubliable ! De l’énergie à revendre ! Des images plein la tête ! … sont quelques unes des impressions recueillies auprès des artistes-acteurs de cet été 2017 débuté à cent à l’heure !Evelyne Noygues
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BOLIVIE 2016 : La Bourrée de Paris de retour en Amérique latine.
16 novembre 2016
La Bourrée a repris les airs… du 23 octobre au 4 novembre 2016 pour se rendre dans un nouveau pays d’Amérique latine, à l’invitation du Festival international de danses folkloriques de l’Université catholique de Bolivie.Après le Paraguay en 2014, c’était le tour de la Bolivie pour quelque 27 danseurs et musiciens du groupe qui avaient pris sur leurs vacances d’automne pour vivre une expérience singulière dans l’hémisphère sud à près de 4 000 m d’altitude… En effet, pas évident de danser et jouer à une telle altitude !Un temps pour la danse !Arrivé à La Paz, le groupe a tout de suite été dirigé par ses hôtes, le ballet folklorique de l’université, vers la ville de Cochabamba (à seulement 2 500 m. d’altitude) pour un bref séjour d’adaptation. Les répétitions, spectacles et défilé se sont succédés pendant 3 jours et 2 nuits dans un climat tempéré autour de 25 degrés. Les deux soirées au théâtre municipal de cette ville de plus de 600 000 habitants ont non seulement permis de mettre en scène les enchaînements réglés par Guillaume Mouret assisté d’Antonin Cazals, mais aussi de faire connaissance avec les programmes proposés par les autres groupes invités.N’oublions pas qu’un des objectifs de ce genre de festival qui vise sa reconnaissance par le CIOFF (Conseil International des Organisations de Festivals de Folklore et d'Arts Traditionnels), est aussi de favoriser les échanges culturels par la danse, la musique et les traditions. Cette fois-ci, la Bourrée de Paris a fait connaissance avec de nouveaux groupes venant d’Équateur, du Mexique, du Paraguay et d’Argentine à côté du ballet de l’université catholique de Bolivie. Pour faire profiter à toute la population de notre venue, la mairie de Cochabamba nous a convié à danser sur la place principale de la ville ou une foule curieuse et enjoué nous attendait. Ainsi plusieurs échanges ont pu s'établir pour la joie de tous...De retour à La Paz après un voyage mémorable de nuit en bus, le groupe a pris ses habitudes dans un petit « hostel » du centre-ville tout proche du palais du gouvernement et du grand marché central avec ses échoppes caractéristiques. Les répétitions ont repris à un rythme soutenu avant les 3 représentations au théâtre municipal « Alberto Saavedra Pérez » de La Paz. Les trois soirées ont été l’occasion de présenter plusieurs parties chorégraphiées en costumes « bourgeois » et « paysans ». Depuis l’année dernière, les garçons sont habillés de magnifiques gilets rouges sur des chemises blanches à manches bouffantes accompagnés de lavallières en soie pourpre, le tout réalisé par Raymonde Patient avec l’aide d’Annie Bayol, les deux « spécialistes » qui veillent sur les costumes et les coiffes des membres du groupe.Ajoutée à ces représentations, une présentation en plein air –et sous un soleil brûlant- de nos danses et de nos costumes à l’Université catholique de La Paz, a permis à nos musiciens, Léa et Olivier accompagnés de Régine et Gérard, de donner un aperçu remarqué de leur art.Un temps pour le tourisme !Le séjour ne pouvait pas se terminer sans prendre le temps de faire un peu de tourisme… Accompagnés de danseurs du ballet folklorique de La Paz, fidèles « anges gardiens », nous sommes partis à la découverte des places les plus typiques de cette grande ville pour y « chiner » les plus beaux souvenirs à rapporter à nos familles et nos amis. Nous avons visité le magnifique musée de l’église baroque de San Fancesco et sommes montés tout en haut de son beffroi pour admirer la ville qui s’étend tout autour.Nous avons également pris 2 des 4 téléphériques qui sont un moyen de transport complètement atypique pour monter et descendre les 1 000 m. et plus de dénivelés qui séparent le point le plus haut « El Alto » jusqu’au versant opposé de La Paz. Nos pas nous ont conduits dans « La Vallée de la Lune », un espace totalement « lunaire » à la lisière de la ville en direction de la cordelière des Andes pour faire l’ascension de ses aiguilles faites de sable stratifié au contact de l’eau et de l’air. Certains n’oublieront pas de sitôt les couleurs rouges des parois montagneuses sous la lumière du soleil couchant…Enfin, point d’orgue de la fin de notre séjour, une magnifique croisière sur le lac le plus haut du monde, le lac Titicaca, perché à 3 600 m. d’altitude, nous a permis de voguer jusqu’à l’île du Soleil, berceau de la civilisation des Incas.Une fois débarqué après 1 heure de bateau, nous avons escaladé les chemins, au milieu des lamas et autres alpagas, pour rejoindre les ruines d’une antique bâtisse inca de plusieurs centaines d’années avant de nous arrêter pour déjeuner sur une plate-forme sur pilotis arrimée au milieu de ce lac entouré des sommets enneigés de la Cordelière des Andes et caractérisé par une biodiversité incroyable.En guise de conclusion !Riche d’une expérience supplémentaire faite d’échanges et de beaux souvenirs, La Bourrée de Paris a donc donné près d’une dizaine de représentations et participé à 3 défilés à La Paz et Cochabamba, le tout en une dizaine de jours, dans le cadre du Festival international de danses folkloriques organisé par l’Université catholique de Bolivie. Partis de Paris, via Madrid, nous sommes passés par Lima (Pérou) à l’aller et par Santiago du Chili au retour et près de 500 ans après Francisco Pizarro, La Bourrée de Paris a découvert à son tour la Bolivie… Un pays plein de contrastes, grand deux fois comme la France et peuplé de quelque 12 millions d’habitants dont 2 millions rien qu’à La Paz. La Bourrée de Paris tient à remercier :- l’Université catholique « San Pablo » de La Paz et, tout particulièrement, Mme Norah Valverde Tapia de Torrico, Directrice du Ballet folklorique fondé en 1986- le Conseil International des Organisations de Festivals de Folklore et d'Arts Traditionnels (CIOFF)- l’association des Anciens de La Bourrée- Marie Agnès Jacques du festival « Les cultures du Monde » de GannatEvelyne NOYGUES
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Banquet 2016 de l'Amicale des Limagnes
8 avril 2016
Ils étaient nombreux à se presser autour d’une sympathique soupe de champagne à l’apéritif du banquet de l’Amicale des Limagnes en ce samedi 2 avril 2016 ! Comme les années précédentes, la Présidente Chantal Cotrel et les membres du bureau recevaient à l’hôtel Astor à Massy.Accompagnée d’Emilie Armand, Pastourelle du Puy-de-Dômeet de la Ligue auvergnate et du Massif central, Mme Cotrel avait à ses côtés : Thierry Borrel, Président du groupe folklorique « La Bourrée de Paris », Mme Schierrier, Présidente du Club de l’Amitié à Fresnes, M. Vacher, ancien Président de l’Amicale de la Margeride ainsi que, parmi les convives, Christian Borel, membre du conseil d’administration monté spécialement d’Issoire, des amis d’IBM, M. et Mme Aubry, fidèles depuis de nombreuses années, Claude qui avait fait le voyage depuis le Morvan.Cette année, les tables étaient placées sous les hospices de nos bons fromages d’Auvergne avec des menus « fait main » réalisés par Monsieur Raffanel et des chevalets de tables préparés par Mesdemoiselles Marie et Julie Cotrel. Les détails de la fabrication et de la dégustation du cantal, du Saint-Nectaire, de la fourme, etc. n’avaient plus de secrets pour satisfaire les plus curieux. Le repas était placé sous l’animation musicale de Daniel Rieutord accompagné à la cabrette de Valérie Diase-Chardenoux prête à faire virevolter les danseurs sur la piste de danse !La partie folklorique de la soirée L’animation folklorique de la soirée s’ouvrait par des danses et des chants présentés par « La Bourrée de Paris ». Après un premier passage avec sa chorale et ses danses enchaînées, le groupe revenait pour présenter en deuxième partie, et pour la première fois en public, de nouvelles danses réunissant l’Auvergne et le Bourbonnais avec des rythmes nouveaux grâce aux bourrées à deux temps. Pour ce ballet, les jeunes filles portaient de magnifiques costumes d’un vert tendre réalisés, sur mesure, par Madame Raymonde Patient à partir de planches authentiques ayant pour origine Châtel-de-Neuvre (Allier). Elles étaient parées de chapeaux de paille appelés des « Deux bonjours », réalisés par Mademoiselle Marie Cotrel, ainsi que de coiffes et de flots cousus par Madame Annie Bayol.A leur côté, les garçons avaient revêtus des gilets et des jabots étrennés lors d’un voyage du groupe au Paraguay en 2014.Tout ce beau monde avait fière allure et le public découvrait un nouveau tableau qui viendra désormais compléter les costumes bourgeois et les costumes paysans. Evelyne NOYGUES
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INTERGROUPE 2015 : La victoire des "petits hommes bleus" !
12 octobre 2015
Justine TERRIN, Mélody POMIER, Marie COTREL et Marion PORTAL ont uni leurs talents, non seulement pour la préparation et le déroulement de l'intergroupe mais aussi pour vous livrer leur ressenti au cours de cette très belle journée magnifiquement organisée par La Montagnarde. Une journée placée sous le signe de la convivialité ! Samedi 19 septembre, La Bourrée de Paris a participé à l’Intergroupe 2015, en région parisienne, à Massy. La journée a commencé bien tôt, avec rendez-vous dès 9h au parc. Les trois équipes de chaque groupe ont alors participé aux jeux « de réflexion ». Entre compter les poules sur une image remplie de personnages d’Astérix, trouver l’aliment préféré des Schtroumpfs, ou encore se faufiler entre les adversaires pour atteindre le cochonnet, les méninges ont chauffé !Une petite pause Pique Nique avant d’attaquer les hostilités : combats de sumos, course en sac, brouette humaine et bien d’autres épreuves ont fait suer nos champions, qui ont parfois fini à terre, les yeux bandés, ou encore la tête dans la farine ! Pendant ce temps, l’atelier construction de bouclier était confié aux filles, qui en ont fait un message de paix et d’amour très Girly ! Il était ensuite l’heure d’aller se préparer : leggings et bonnets blancs, t-shirt bleu, et peinture sur chaque centimètre du visage (sans oublier les oreilles !), et voilà une quarantaine de Schtroumpfs prêt à aller Schtroumpfer la fête ! Entre les sketchs de chaque groupe et la musique actuelle, chacun a pu s’amuser, l’ambiance était vraiment super !, selon Justine TERRIN. C'est quoi un intergroupe ?Pour Mélody POMIER, l"’intergroupe est l’évènement le plus amicaliste qui existe aujourd’hui au sein du folklore. C’est l’occasion durant une journée de rencontrer d’autres groupes, que nous ne connaissons pas assez, de créer un lien amical avec d’autres personnes qui partagent avec nous la même activité ; le folklore. Chaque groupe donne le meilleur de lui-même que ce soit au travers de sa participation ou de l’organisation. Cela permet de renforcer les relations au sein de l’équipe, en interne il s’agit réellement d’un team buidling !! L’intergroupe est tout simplement devenu multi générationnel, fédérateur, convivial, abordable et surtout très différent !!! Il ne faut pas plus de mots pour le décrire et comprendre qu’il plaît, de plus en plus, au plus grand nombre !!!!! (Presque 500 cette année !!)."Personnellement, je suis fière de ce que l’intergroupe représente aujourd’hui car il a été créé à l’initiative de Pascal Pomier, mon oncle. Pour Marie COTREL, "l'intergroupe représente vraiment le rassemblement et l'union de tous les groupes en restant dans un cadre de compétition mais dans une ambiance où le but n’est pas de gagner à tous prix. C'est l'occasion de rencontrer chaque membre des groupes, qu'on ne connaît pas ou avec qui l'on n'a jamais eu l’occasion de discuter. Cela permet pendant la journée de pouvoir donner sa chance à chacun et de voir les particularités des membres de notre groupe et des autres groupes. Cet événement permet également de pouvoir sympathiser avec des personnes que l'on ne voit pas en dehors de l'intergroupe.C'est avant tout un moment pour se retrouver et faire vivre notre amicaliste qui nous représente si bien ." Qu'est-ce qui vous a poussé à vous investir dans son organisation ?Pour Mélody : "Honnêtement pas trop le choix lol... Mais je suis toujours partante pour organiser à partir du moment où nous sommes plusieurs à s’investir ! D’ailleurs je pense qu’il serait bien de dire un grand bravo à Marie Cotrel car avec Raymonde et Alain les costumes, les accessoires et les décors nous ont permis que cette journée et soirée se passent aussi bien ! Il est vrai que cette année nous étions une petite équipe !!! Pour ma part j’ai participé au spectacle et à l’organisation globale de la journée, cela ressemble à ce que je fais au travail en tant que chef de projet donc pour moi c’est parfait ! D’autres petites mains nous ont bien aidé (Marion Portal, Guillaume Mouret, Justine Terrin), Sophie et Thierry n’étaient pas loin non plus et heureusement !"Comme le rappelle Marie : "Je suis dans le milieu du folklore depuis ma naissance. Dans mon ancien groupe j'ai toujours été présente aux intergroupes. J'y ai énormément prix goût, ma grand-mère participant beaucoup à sa préparation dans le passé. Elle m'a en quelque sorte transmis cette envie. C'est un événement qui sors de notre quotidien et qui mérite qu'on s'y investisse. Ce qui m'a poussé à m'y investir, je dirais donc que c'est l'envie de bien faire et ma passion pour le travail manuel. Je me suis occuper des costumes et accessoires avec l'aide de Marion Portal et de ma grand-mère, Raymonde Patient, étant couturière, je me suis également occupé des décors, comme je l'ai dis plus haut, le travail manuel m'attire énormément." Qu'en retirez-vous personnellement et pour le groupe ?Pour Mélody, "cela demande beaucoup d’investissement en plus du travail, des études (alternance) et du reste. Mais c’est toujours agréable de voir que nos efforts permettent à chacun de passer une bonne journée avec l’ensemble du groupe. C’est grâce à ces journées et à nos voyages que les membres du groupe se connaissent un peu mieux, que chacun participe et que les amitiés se tissent. Personnellement j’en retire vraiment que du positif malgré le stress de vouloir bien faire ! Mon meilleur souvenir restera la confection de notre superbe bouclier « faites l’amour, pas la guerre ! » en un temps record !! C’était un réel travail d’équipe, nous étions nombreux à le confectionner et chaque personne avait son idée, sa méthode... J’espère vraiment que ce moment se reproduira et que chacun apportera sa connaissance, son savoir-faire ou encore tout simplement son envie d’aider pour organiser la 24eme édition de l’intergroupe en 2017 !"Pour Marie, "c'était un plaisir pour moi de m'investir cette année.Je suis fière d'avoir pu travailler en groupe main dans la main avec ceux qui ont participé à l'organisation, Mélody Pomier, Justine Terrin, Marion Portal mais aussi mes grands parents qui m'ont apportés leur aide pour les décors.Je remercie notre groupe d'avoir joué le jeu pendant tout l'intergroupe. J'en retire une réelle satisfaction de voir que cette journée ai pu susciter de l'amusement et ai réussi à créer de nouvelles amitiés. Je garde dans ma mémoire les souvenirs des visages souriants et déterminés lors des différents jeux et du fil rouge (crée un bouclier).Malgré l’investissement qu'un événement comme celui ci demande, j'apporterais avec plaisir ma participation pour l'intergroupe 2017 que nous avons gagné le droit d'organiser !"Le dernier mot revient à ....Marion PORTAL : L"'étonnement et l'amusement des gens qui nous voyaient passer quand on a fait le chemin de chez Marie à la salle de Massy en schtroumpf. Danser la bourrée en schtroumpf était assez drôle aussi. La satisfaction d'avoir créé en équipe un bouclier moderne et feminin avec un message universel et tout ça dans un temps limité. Alors que les autres groupes ont présenté quelque chose de traditionnel et d'esthétique. La réussite de cette journée qui nous récompense de toute notre implication." Crédit photos : Sylvie BONNET.
Lire la suiteLa Bourrée de Paris à Thiézac pour « One, Two, Tripoux ! »
18 juin 2015
Invitée à la dixième édition de la fête des tripoux par la ville de Thiézac, La Bourrée de Paris s'est déplacé avec un très grand plaisir dans le Cantal, le week end du 16-17 mai 2015. Plaisir partagé, sous un soleil lumineux, par les membres du groupe comme de ses anciens installés au pays. Sous la houlette de Marlène Lacroix, ancienne Pastourelle du Cantal et de la Ligue Auvergnate et du Massif Central 2013, et ancienne membre –mais toujours actif- du comité d'organisation de la fête des tripoux, la Bourrée de Paris a été reçue avec une très grande générosité. Le programme des festivités avait commencé dès le jeudi à Thiézac avec : cours de cuisine et randonnée, classes instrumentales autour de la cabrette et de l'accordéon, etc. Le week-end a vu l'apogée des activités avec une multitude d’activités tout au long de 4 jours. La Bourrée de Paris avait le plaisir d'animer la partie folklorique sur les deux jours. Dès le samedi midi, une trentaine de danseurs et de musiciens se retrouvaient autour d'un apéritif dressé au bord de la Cère. C'était l'occasion pour les plus jeunes de faire leurs premiers pas en public ! Parmi eux, Adrien et Benoit se distinguaient par leur application et leur dynamisme. L'assiduité aux répétitions tout l’hiver donnait ses fruits ! L'assistance était à la fois surprise et séduite par le jeune âge de la majorité des danseurs. Les danses se succédaient sous le soleil : montagnarde, Chatel-Guillon, Aveyron, Quercynoise, Grande Carade, Volente, Drette … et les costumes chatoyaient à la lumière. C'était l'occasion pour Thierry Borrel de présenter les différents costumes, robes et chapeaux, si caractéristiques des vallées et des montagnes de notre région. Le groupe avait l'honneur et la joie d'être accompagné par "deux fées aux doigts d'or" en la personne de Raymonde Patient, créatrice notamment des nouveaux gilets des garçons réalisés pour le voyage de La Bourrée au Paraguay, et d'Annie Bayol, brodeuse expérimentée des nombreuses coiffes portées par les jeunes filles. Une surprise bien gardée... Après cette première prestation, les membres du groupe rejoignaient sous la conduite de Marlène leur lieu d'hébergement. Quelle n'était pas leur surprise de se retrouver dans un magnifique château, propriété de Roger et Jeanne Viala, qui offraient gracieusement leur demeure et le magnifique parc qui en fait un joyau. C'était l'occasion pour tous de pendre un repos bien mérité après un départ de Paris, dès 5h du matin pour la plupart. L'après- midi passait entre siestes au soleil et jeu de Mölkky sans oublier quelques jeux d'eau rafraichissants... avant le banquet du soir. La Bourrée se retrouvait au banquet le soir même. Près de 400 convives se régalaient de tripoux cuisinés avec des cannellonis, servis par une "équipe de choc" composée de bénévoles du comité d'organisation à saluer pour leur gentillesse et leur disponibilité. Le lendemain, le comité servait près de 1000 couverts pour déguster tripoux et saucisses accompagnés de truffade. La soirée était animée par un orchestre avec plusieurs chanteurs, venu de Lyon. La Bourrée en profitait pour faire la fête et participer à la bonne ambiance qui régnait d'une table à l'autre. Un immense gâteau -succulent tiramisu- porté par 4 pâtissiers ponctuait la soirée pour célébrer le dixième anniversaire de cette fête des tripoux, un rendez-vous bien connu à présent qui réunit près de 2500 personnes tous les ans. Le dimanche, le soleil était à nouveau au rendez-vous et le public aussi. La Bourrée se présentait fin prête à l'église de Thiézac pour animé, par ses chants, la messe officiée par M. le curé Laporte. Sous la conduite de Philippe Malidin, son chef de chœur, les quatre pupitres entamaient un répertoire approprié. Le chant choral est une singularité de la Bourrée, un des rares groupes folkloriques à Paris à perpétuer cette tradition. C’est pourquoi, le 15 février 2015, le groupe était à nouveau invité à un grand concert en l’église Saint-Roch à Paris, organisé sous l'égide de la Fédération des Amicales du Cantal. A la mi-journée, le groupe se produisait sur la scène dressée dans la rue principale de Thiézac où devant un auditoire nombreux, il se produisait une première fois en costumes paysans puis en bourgeois, sous les applaudissements d’un auditoire averti. Il était temps de reprendre la route, direction Paris, avec les yeux et les esprits remplis de beaux souvenirs ! E.N.
Lire la suiteLa Bourrée de Paris a fêté ses 90 Printemps en 2015 !
9 mai 2015
Le 4 avril, l’ambiance était au rendez-vous en cette soirée anniversaire !La « jeune » Bourrée de Paris célébrait son 90ème anniversaire en compagnie de nombreux convives parmi lesquels ses sociétaires : les « Anciens », venus en nombre, y compris du pays… et les plus jeunes qui s’étaient tous investis dans la préparation des détails d’une soirée placée sous le signe des Années folles et de Mistinguette et Maurice Chevalier.Dès le début de l’après-midi, la célèbre guinguette « Chez Gégène », sur les bords de Marne, fourmillait pour préparer une tombola très généreusement nantie de lots attractifs grâce à des donateurs prodigues. Tout le monde prêtait la main pour installer les menus personnalisés en fonction des voyages réalisés par chaque tablée au sein de la Bourrée ces 40 dernières années… La salle était progressivement ornée de rouge et noir, les couleurs choisies pour accompagner les convives qui trouvaient, à leur arrivée, de quoi se parer qui de boas et de gants longs de soirée, qui de cravates et de bretelles rouges ou de borsalinos noirs…Tout le monde était au rendez-vous !Et la fête pouvait commencer autour d’un fabuleux buffet de charcuterie. Les conversations allaient bon train comme si les invités ne s’étaient pas revus depuis le 85ème anniversaire de La Bourrée qui les avaient réunis cinq ans plus tôt en même temps que l’U.N.G.T.P. fêtait ses 50 ans avec son groupe parisien. Comme si les bons moments pouvaient se répéter en dépit des années.Accompagné de Mlle Laurie CAZALS, Pastourelle de l’Aveyron et de la Ligue Auvergnate et du Massif Central, M. Thierry BORREL, président de La Bourrée de Paris, introduisait chaque séquence de la soirée en véritable maître de cérémonie. L’animation musicale était confiée à l’orchestre de Régine RAYNALDY !Une fois à table, les invités n’allaient pas s’ennuyer ! Sous la conduite des plus jeunes et avec l’aide des anciens…, de nombreuses surprises émaillaient la soirée. Melody POMIER et Séverine NEBOUT avaient concocté les dix dernières années du « grand livre » de La Bourrée commencé plusieurs décennies auparavant… Le groupe édite un DVD qui retrace les plus beaux événements : les présidents, les Pastourelles, les mariages et les naissances… les nombreux voyages autour du monde en photos et en images. Pour le commander : Thierry Borrel : 06.11.75.43.80 thierry.borrel@aliceadsl.fr ou Gérard Bayol : 01 46 56 89 81 gerard.bayol@orange.fr au prix de vente de 10 euros (frais d’envoi compris).Le folklore ponctuait la soirée : avec les sociétaires de La Bourrée, trop nombreux pour les dimensions restreintes de la piste de danse et qui déclenchaient l’enthousiasme, non teintée de nostalgie, des plus anciens. Une double « Volante » concluait le programme. Les Cabrettes et Cabrettaïres prenaient le relais pour le plaisir de tous. La nuit était déjà bien avancée quand les membres de La Bourrée dévoilaient la surprise de la soirée ! Sous la conduite de Sandrine et Guillaume MOURET et de Melody POMIER, danseurs et musiciens avaient revêtus, qui de robes Charleston avec plumes et perles, qui de chemises blanches et pantalons noirs, pour une chorégraphie endiablée que la Grande Mistinguette, reine des Années folles, n’auraient pas reniée !Au terme d’une soirée inoubliable, rendez-vous était lancé pour le 95ème qui arrivera plus vite qu’on ne croit ! E. N.
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23 mars 2015
LA BOURREE DE PARIS A ST-ROCH : UN NOUVEL ESSAI TRANSFORME... DEVANT LE “TOUT PARIS” DU MASSIF CENTRALLa chorale de La Bourrée de Paris n'en était pas à son coup d'essai en ce dimanche 15 févier 2015 organisé par l'infatigable Bernard Lhéritier, sous l'égide de la Fédération des Amicales du Cantal à … 15h15 précises comme un clin d'œil lancé aux verts pâturages du pays natal... Cinq ans après un premier concert organisé le 23 janvier 2011, par la Ligue Auvergnate et du Massif Central, dans la très belle église Saint-Roch, à Paris, de style classique et baroque et dédiée aux artistes, plus d'une centaine d'artistes étaient à nouveau réunis pour célébrer le folklore auvergnat et ses traditions.En présence de nombreuses personnalités, le public nombreux, à présent fidèle aux rendez-vous, était venu écouter non seulement la chorale de La Bourrée de Paris, sous la conduite de Philippe Malidin, et les musiciens de Cabrettes et Cabrettaïres, mais aussi les délicieux choristes de Pastres et Pastretos. Un joli “baptême du feu” pour les plus jeunes d'entre eux qui auront ravi plus d'un, sous la direction d'Isabelle Davesne.En cette année 2015, année du Cantal, les festivités vont bon train ! Prochaine étape pour La Bourrée de Paris : la fête des Tripoux à Thiezac, le week-end des 16 et 17 mai.RENDEZ-VOUS POUR LE 90è ANNIVERSAIRE DE LA BOURREE, LE 4 AVRIL 2015Mais d'ici-là, La Bourrée et l'amicale de ses anciens vous convient à un voyage dans le temps, l'espace d'une soirée extraordinaire, dans les années folles... celles de sa création ! Nous vous attendons avec de belles surprises et une ambiance sans pareil... parés de vos bibis, robes charleston, fumes cigarettes et boas. Soyez Mistingette ou Maurice Chevalier, danseuse du Moulin Rouge ou roi du Music-hall ! "Rouge et Noir" seront les couleurs de cette très belle soirée ! Réponse auprès de Thierry BORREL : 01 45 20 69 24 - 06 11 75 43 80 ou Gérard BAYOL : 01 46 56 89 81 - 06 86 69 66 50.Retrouvez La Bourrée sur son site Internet : http://www.labourree.com/ et sur sa page Facebook : https://www.facebook.com/pages/La-Bourr%C3%A9e-de-Paris-depuis-1925/500119706759595en/Thierry BORREL
Lire la suiteLa Bourrée de Paris aux Rencontres Interculturelles des Savoirs et des Saveurs
28 février 2015
Invitée par le groupe portugais Terra Lusa d'Orsay (Essonne), La Bourrée de Paris a participé au festival des cultures lusitaniennes organisé, du 6 au 8 février 2015, par la ville de Seixal située au sud de Lisbonne. Un moment récréatif favorable aux belles rencontres !Un an tout juste après le Paraguay, la Bourrée de Paris s’envolait vers une nouvelle destination, à la découverte pour les plus jeunes, du Portugal. En effet, en juillet 1980, le groupe avait pendant trois semaines fait le tour du nord du pays lors d’un festival organisé par l’UNITEI !Visite historiqueLe séjour a commencé par une visite guidée de Lisbonne en compagnie du groupe Terra Lusa d'Orsay accompagné de sa présidente, Madame Lurdes Cordeiros. Au programme : visite ô combien intéressante des différents quartiers de la capitale portugaise !A Belém, port de départ des navigateurs et explorateurs portugais vers le Nouveau Monde et la lointaine côte occidentale du continent africain comme le Cap de Bonne Espérance vers l’océan indien, le monastère de Saint Jérôme est classé patrimoine mondial de l’UNESCO. En cours de route, le groupe fait une pause gourmande dans l’une des plus anciennes pâtisseries de Belém pour gouter les fameux « pasta de nata » servis tièdes. Un pur délice !Après le monastère, direction la célèbre tour de Belém, au bord du Tage, dédiée à Saint Vincent, le saint patron officiel de Lisbonne. Cette tour fortifiée a été construite pour protéger la ville de l’attaque de pirates qui devaient arriver par la mer… En réalité, point de pirates à l’horizon ! Aussi la tour a-t-elle servi successivement de phare, de douanes et même de prison au XIXème siècle…La visite guidée se poursuit au centre de ville de Lisbonne. Sept collines en font une des capitales les plus anciennes d’Europe ! Des tramways rouges et jaunes la traversent en tous sens. Deux funiculaires, le « Laura » et le « Gloria », grimpent de chaque côté de l’avenue de la Liberté, la plus grande artère de Lisbonne, vers les quartiers les plus pentus.Place au folklore !Après cette entrée en matière touristique, La Bourrée de Paris rejoint la ville de Seixal pour un premier spectacle dans un grand complexe multisports. Les rencontres interculturelles de Seixal réunissent de nombreuses associations représentant tous les pays qui ont la langue portugaise en partage. Au programme du festival : cultures et traditions avec des danses, des chants, des musiques instrumentales, des animations et de l’artisanat, la cuisine, le tourisme, etc.Sur la scène, La Bourrée de Paris qui représente la France, est aussi l’invitée d’honneur du monde non lusophone ! Le public est au rendez-vous les deux soirs où elle se produit. Le premier spectacle est dansé. Au programme : la montagnarde, Chatel-Guillon, l’Aveyron, la Quercinoise, la Grande Carade, la Volente et la Drette avec, à la musique : vielle, accordéon et cabrettes. Le deuxième est également chanté, sous la conduite de Philippe Malidin, le maître de chant du groupe. Cette fois-ci, le groupe danse une série de bourrées des garçons, des filles et d’Aurillac, les foulards à trois, la Crousade d’Alpuech, l’Aigleton, la Volente, le Lot et la Drette.Surprise pour tous : après le passage de La Bourrée de Paris, le groupe Terra Lusa nous invite à partager une danse de leur spectacle. Nous avons tissé de nouveaux liens avec ce groupe portugais de la région parisienne qui a déjà invité La Bourrée à se produire en novembre 2015 à Massy.A la veille de son quatre-vingt dixième anniversaire, la Bourrée de Paris est forte de nombreux danseurs et musiciens, des plus jeunes aux plus expérimentés. Lors de ce festival dédié à la diversité culturelle, les organisateurs de la ville de Seixal ont tenu à saluer publiquement le dynamisme et l’esprit d’échange intergénérationnel qui caractérise ce groupe. Sur scène comme lors des activités de loisirs, ils ont apprécié l’esprit d’équipe et de convivialité qui y règnent et ont souhaité l’inviter de nouveau. Un grand évènement se prépare…Sans attendre un troisième voyage au Portugal… le prochain rendez-vous avec La Bourrée de Paris est déjà fixé : le samedi 4 avril 2015, elle organise un banquet pour fêter ses « 90 printemps » sur les bords de Marne « Chez Gégène » ! Soyez nombreux à participer à cette soirée exceptionnelle qui mêlera folklore et musette avec beaucoup d’autres surprises en préparation par les jeunes et les anciens !{youtube}{youtube}
Lire la suiteLa Bourrée de Paris à Pierrefort
6 juillet 2014
« La Bourrée de Paris » invitée à la Fête des Tersons-Aubrac à Pierrefort,les 5 et 6 avrilAu milieu des défilés, dégustations et autres divertissements qui ont animé les rues de Pierrefort à l'occasion de la 15ème édition de la Fête des Tersons-Aubrac, « La Bourrée de Paris » a rencontré un public chaleureux et connaisseur pendant les deux jours où elle s’est produite.Pierrefort, petit village de caractère, situé entre les Gorges de la Truyère et les Monts du Cantal, organisait la Fête des bœufs gras de Pâques. A cette occasion, le comité d'organisation avait invité « La Bourrée de Paris » pour animer par ses danses et ses chants le dîner-dansant organisé à la Halle d'animation de Pierrefort, samedi soir, ainsi que les festivités du dimanche.Le folklore à l'honneur au banquet dressé à la Hale d'animationDevant 700 convives, « La Bourrée de Paris » a commencé par présenter des chants en langue d'oc et en français devant un public attentif qui l'a écouté dans un silence propice à faire sonner les 4 pupitres et sa vingtaine de choristes. La Bourrée de Paris, qui fêtera ses « 90 printemps » en 2015, est un des rares groupes de folklore à faire vivre un répertoire chanté sous la conduite de son maître de chorale, Philippe Malidin.Le spectacle s'est poursuivi avec une première partie dansée en costumes « bourgeois ». Cette année, le groupe présente près d'une vingtaine de gilets d'hommes rouges et beiges flambants neufs ! Inaugurés pendant sa tournée au Paraguay en février, ils sont l’œuvre de Mme Raymonde Patient avec le concours, comme toujours quand il s'agit de veiller à la réalisation des costumes du groupe, de Mme Annie Bayol.En fin de banquet, « La Bourrée de Paris » est revenue sur scène sous un tonnerre d'applaudissement pour présenter 30 mn de danses « non-stop » ! Cela a été l'occasion de montrer les costumes « paysans » adaptés à l’enchaînement présenté : bourrées, quadrette, danses en rond et de cortège se sont succédées sans que les danseurs reprennent leur souffle. Leur prestation a été d'autant plus appréciée par le public venu nombreux qu'ils dansaient tous en sabots.Bain de foule à Pierrefort pour les bœufs grasLe dimanche matin, « La Bourrée de Paris » a animé par ses chants la messe solennelle, en présence des Confréries gastronomique qui ont inauguré la fête de Pierrefort. Un cortège s'est formé à la sortie de l'église et, sous la conduite des musiciens du groupe, tout le monde a défilé dans les rues en suivant une magnifique pair de bœufs de plus 1,3 tonne chacun. Après plusieurs arrêts et la présentation d'une danse sur la place principale, les participants sont arrivés au foirail où le concours des plus belles Tersons-Aubrac se déroulait.En début d'après-midi, sous un soleil lumineux, « La Bourrée de Paris » s'est à nouveau produite à la demande des organisateurs pendant près d'une heure. Au programme : chants et danses pour le plus grand plaisir du public venu assister aux différentes animations de rue.Evelyne NOYGUES
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27 juin 2014
Voyage au Paraguay du 15 février au 3 mars 2014. A l'invitation du Comité du CIOFF Paraguay, La Bourrée de Paris a représenté la France à la "Caravane Culturale" organisée dans tout le pays. En un peu plus d'une quinzaine de jours, le groupe aura donné près de 16 représentations et participé à 7 festivals dans autant de villes différentes : Asuncion, Itaquyry, Santa Fe del Parana, SAn Alberto, Minga Porâ, Hernandarias et Nueva Esperanza.Arrivée le 15 février dans la capitale, La Bourrée de Paris s'est produit deux soirs de suite au Théâtre municipal, a donné un spectacle dans un quartier ancien de la ville "Lomos de San Geronimo" le 17 et au Parlement le 19 février. Après une matinée de repos et la visite du centre historique d'Asuncion, la soirée du 18 a permis de faire connaissance autour d'un diner et d'une soirée dansante, avec plusieurs autres groupes invités : Pérou, Bolivie, Brésil, Argentine, Mexique pour le continent américain, France et Italie pour l'Europe et Egypte pour l'Afrique. Jeudi 20 février, nous prenons la route pour la ville d'Itaquyry qui organise le Festival du Tereré pour la 16ème année consécutive. Nous sommes logés dans des familles où l'accueil est particulièrement chaleureux. Nous donnons successivement trois spectacles différents et inaugurons à cette occasion nos costumes "paysans" restés dans les malles à Asuncion par manque de temps et de place dans les loges. L'accueil de nos danses en sabots fait se lever les 1 000 spectateurs de la soirée de clôture. Nous participons également à un défilé dans la ville. Les échanges avec les autres groupes invités et les groupes d'enfants locaux sont très amicaux. Nous laissons de beaux souvenirs derrière nous quand nous repartons vers notre troisième étape. Lundi 24 février, nous arrivons à Santa Fé de Parana, une ville située en direction de la frontière avec le Brésil et l'Argentine. Le comité d'accueil est, là aussi, constitué des enfants et des adolescents qui font partie des groupes locaux co-organisateurs des différents festivals que réunit la Caravane Culturelle organisée par le CIOFF Paraguay. Nous y donnons un spectacle avec deux passages, tandis que le lendemain est une soirée de repos pour tous les groupes. Nous avons la chance de la passer à la propriété agricole "Estancia Laura", fondée par un Français 30 ans plus tôt.Le 25 février, nous rejoignons la ville de San Alberto, 4ème région productrice de soja au monde. Le maire est à l'origine du 3ème Festival international dans sa ville. Le 26 février est la journée la plus chargée de notre séjour : nous donnons deux spectacles dans deux villes différenes éloignées d'une vingtaine de km : San Alberto et Minga Para où se tient un autre festival international, celui du "Paraïso Verde". Une foule nombreuse suit notre prestation construite autour d'une première partie en costumes "bourgeois" et une seconde en "paysans" : les seconds prennent possession de la scène, bâtons à la main, après en avoir "chassé" les premiers. La salle participe de bon coeur à nos jeux de rôles... et nous terminons sous les applaudissements répétés des quelques 1 000 spectateurs venus apprécier les traditions et le folklore de 3 continents.Jeudi 27 février, nous arrivons à Hernandarias, avant dernière étape de notre circuit au Paraguay. Nous y restons deux jours complets et participons à deux soirées au théâtre municipal. La seconde journée est consacrée à la visite des chutes d'eau d'Iguaçu et au barrage d'Itaipu grâce au concours du comité organisateur local et des familles qui, encore une fois nous ouvrent leurs portes.Ces moments avec les familles paraguayennes sont autant de rencontre privilégiées et toutes différentes d'une ville à l'autre. Samedi 1er mars, nous reprenons le car vers Nueva Esperanza, dernière étape avant notre retour à la capitale pour y prendre l'avion du retour. Nous ne restons pas dormir sur place mais nous sommes tout de même reçus dans des familles qui ne savent pas comment nous faire plaisir : repas pris ensemble, courses de dernière minute, piscine pour certains... la journée passe très vite avec en plus la répétitions du spectacle du soir. La France est programmée en premier passage. Après la farandole qui ouvre chaque festival, nous montons sur la scène qui est particulièrement vaste. Les 3 chants de la chorale se terminent sous les applaudissements dans la salle qui compte plus de 1 000 spectateurs, avant d'enchainer avec la partie dansée. Le Président de la Caravane culturelle du CIOFF Paraguay, Mario Garcia Siani, remercie La Bourrée de Paris pour sa participation tout au long de ces derniers 15 jours.De retour à Paris lundi 3 mars après un séjour riche en expériences, rencontres, découvertes, le groupe a beaucoup partagé pendant deux semaines. Tout d'abord au niveau de la danse et des chants avec des journées ponctuées par une à deux répétitions avant chaque spectacle. La découverte du Paraguay et de nos hôtes, nous a réservé de nombreuses émotions. Nous avons également beaucoup échangé avec les autres groupes invités en les regardant danser chaque soir, en parlant et parfois même dansant avec eux. Des liens se sont tissés qui ne sont pas prêts de s'oublier... Evelyne NOYGUES
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Il était une fois.... La Bourrée de Paris à Nasca
17 mai 2014
Lundi 27 février 2012, aéroport de Paris Orly, 10h30, 33 danseurs et musiciens de La Bourrée de Paris s'envolent pour de nouvelles aventures...Un voyage inoubliable commence très souvent par un périple, c'est pourquoi ll nous a fallu plus de 24h pour rejoindre notre destination finale, Nasca, commune de la région d'Ica au Pérou. Première escale, Madrid, nous gagnons 10°. Et après 12h de vol, nous découvrons Lima dans la nuit. Ses lumières nous rappellent la culture des immenses capitales d'Amérique du Sud. Deuxième escale, il est 22h, il fait 30°, nous quittons Lima. Nous sommes épuisés mais tant mieux, il reste 7h de car jusqu'à Nasca. Sept heures sur la fameuse route Panamérica, une très longue ligne droite qui longe la côte péruvienne. Le trajet s'achève enfin, il est 6h quand nous entrons dans Nasca. Et quelle entrée ! Une escorte nous accueille, des gens nous saluent, d'autres scandent "Francia !". Le festivale de folklore Mi Perù en est à sa quatrième édition et s'est fait une renommée dans toute l'Amérique Latine. Le défilé d'ouverture nous permet de rencontrer les autres délégations, l'Equateur, la Bolivie, la Colombie, l'Ile de Pâques, la Serbie, Taïwan et bien sûr le Pérou. Les couleurs sont magnifiques et nous faisons tous connaissance dans une effusion de couleurs. Evidemment, nous sommes vêtus le plus chaudement et ce n'est pas seulement pour la beauté de leurs coprs que nous louchons sur les pagnes et les noix de coc des Chiliens du Pacifique.... C'est le temps des premières photos, premières d'une très longue série. Les péruviens sont admiratifs de nos tissus brodés et de nos perles de jais dont les couleurs sont si foncées ici qu'elles mettent en lumière nos peaux pâles que malgré tout ils ne voient pas si souvent. Les circuits touristiques ne laissent pas le temps aux étrangers d'arpenter les rues de la ville et de rencontrer leurs habitants. Pourtant, c'est en s'éloignant des sentiers battus que l'on a découvert l'essence de ce pays. C'est dans un marché local, à quelques rues de notre hôtel et de notre confort, que nous avons vu le vrai Pérou. Même si la misère se fait sentir, que les vêtements et les peux sont noircis par la poussière, les couleurs, les parfums, les sourires sont éclatants. Et ces Péruviens se laissent tous prendre en photos, le soleil mettant en avant leur photogénie légendaire. Les maigres étalages de maïs, de pommes de terre et de riz, nous renseignent sur notre alimentation des prochains jours. En effets, la situation de Nasca ne permet pas de garantir une grande variété de l'alimentation, néanmoins les sucres lents vont nous fournir l'énergie dont nous aurons besoin par la suite... La suite, c'est une semaine d'artistes, une riche harmonie entre défilés, répétitions et galas. Pour cela, le sérieux a régné dans les rangs de La Bourrée, car chaque soir c'est un public de plus de 8 000 personnes qu'il faut enchanter, faire découvrir notre musique, nos suites de danses bourgeoises et paysannes. La grâce de nos danses est remarquée ainsi que notre pas glissé, nos ports de tête et de bras et nos riches costumes qui nous valent la comparaison avec des poupées. Nos spectacles sont longuement applaudis et cela nous rend fiers parmi ces groupes de danseurs professionnels et ces prestigieuses écoles de danses. Nous sommes les seuls véritables amateurs, toutefois avec du travail et de la rigueur, nous pouvons prendre du plaisir sans complexes à danser et à jouers dans un festival de cette ampleur.Mais après l'effort vient toujours le réconfort.... Nous découvrons, comme promis, les richesses de la civilisation précolombienne de Nasca. Nous visitons le cimetière de Chauchilla avec ses momies extraordinairement conservées depuis plus de 2000 ans. Puis viennent les fameuses lignes de Nasca. Ces dessins tracés à même le sol par les Incas visibles uniquement du ciel. La baignade rafraîchissante et ses danses "inter-groupes" à en perdre haleine. Et si la langue peut être parfois une barrière, la danse, elle, est universelle et assure de passer ensemble des moments inoubliables.Après cinq galas et des milliers de spectateurs, vient le temps de clôturer le festival en défilant dans toute la ville et en offrant un dernier spectacle aux habitants de Nasca.Il est déjà temps de rentrer, mais pas avant une petite escale dans la capitale. En compagnie des autres groupes, nous sommes reçus à la mairie afin de nous remercier de notre présence et de notre participation. A cett occasion, Thierry Borrel, notre président, a pu prendre la parole pour dire notre joie d'avoir découvert le Pérou et surtout les Péruviens qui, comme il a su si bien le dire, ont "le coeur aussi chaud que leur soleil !".Nos fidèles guides nous ont ensuite dévoilé les richesses de Lima, avant nous diriger vers l'aéroport international. C'est alors qu'au milieu des bagages, dans un moment d'émotion intense que nous nous sommes dit au revoir en nous faisant la promesse, ici ou là,de nous revoir très bientôt.Pour conclure, je terminerai par citer Thierry Borrel qui résuma notre aventure comme ceci : "Le succès d'un festival ne réside pas uniquement dans sa qualité artistique mais surtout dans l'émotion qu'il dégage. Pour La Bourrée de Paris, le festival Mi Perù 2012 fut un immense succès !".
Lire la suiteLa Bourrée de Paris : Vedette en Turquie
17 mai 2014
Nous avons pris l’avion pour Istanbul le 6 juillet dernier, 15 chanceux qui n’imaginaient pas une seconde la richesse de l’expérience et des échanges qu’ils allaient vivre. La Bourrée de Paris partait une nouvelle fois à travers le monde, moins représentée que d’habitude à cause de résultats d’examens et des congés rapprochés du mois d’août mais toujours aussi enthousiaste.Après Antalya il y a 5 ans c’est à Bursa, quatrième ville de Turquie que nous étions attendus pour le 25ème festival annuel de danse traditionnelle. Ce que nous ne pouvions imaginer alors, c’est l’ampleur de l’un des plus importants festivals de folklore d’Europe. 40 groupes du monde entier représenté, une multitude de couleurs, de tissus, de chapeaux, autant de langues qui s’entrecroisent et d’êtres humains qui se comprennent, car nous étions là dans un but commun : danser et faire vivre notre culture.La Turquie est un pays qui aime le folklore, le sien est riche et diversifié car dans un territoire aussi vaste il est souvent le premier signe d’appartenance à une région et se transmet de génération en génération bien avant même l’Histoire du pays. C’est ainsi que le festival de Bursa est attendu chaque année avec impatience et le public est toujours au rendez-vous. Chaque soir de la semaine le théâtre municipal de 2000 places affiche complet et la ville est en totale effervescence autour de ses invités. Nous étions traité et accueilli comme des artistes : minibus et guide privé, hôtel avec salle de danse et de musculation pour l’entraînement et petits déjeuners énergétiques, tout comme des sportifs de haut niveau nous mangions des féculents à chaque repas. Il faut dire que certains n’étaient pas là pour rigoler! Le festival de Bursa est également une compétition chorégraphique et la scène d’un véritable affrontement entre les meilleures écoles de danse d’Europe de l’est. Nous avons été témoin de répétitions à la dure, de réveils en fanfare et d’inlassables claquements de pieds et de cuisses… Des mouvements décortiqués, des éclats de voix de coach énervé mais au final des mise en scène à couper le souffle tant la rigueur peut donner de beauté à la danse.A notre tour nous avons répété, fier de notre folklore nous voulions défendre sérieusement nos atouts : la singularité et l’élégance à la française.Mais loin de nous l’idée de travailler toute la journée alors que nous étions entourés de beautés orientales. De mosquées en mausolées, de marchés en pâtisseries, nous avons fait confiance à Beste, notre jeune et dynamique guide, pour nous faire découvrir les richesses de sa région. Et nous n’avons pas été déçus surtout par la dégustation d’un succulent kebab qui, dans la gastronomie turque n’est pas un sandwich mais bien un plat de viande d’agneau très savoureuse et sans frites!Et ce n’est pas seulement la culture turque que nous avons découvert puisque logés avec des vénézuéliens, des écossais, des irlandais, des roumains et des chinois, notre hôtel s’est vite transformé en auberge espagnole. Or, certaines de ces nations cultivent tout comme nous leur goût pour la fête, je vous laisse deviner lesquelles!Nous avons profité au maximum de notre voyage tout en représentant fièrement la France et l’Auvergne. Malgré une belle bataille c’est l’excellent groupe géorgien qui remporta le titre convoité. Cependant, La Bourrée de Paris a marqué les esprits puisqu’elle est attendue dès l’été prochain pour le 26ème festival et l’écriture de nouvelles aventures.Aurélie Portal
Lire la suiteEchanges culturels en Turquie
24 avril 2012
Il est des années particulièrement propices aux voyages à l’étranger. 2012 en est un fidèle exemple avec, un nouveau déplacement en Turquie, qui sera suivi quelques jours plus tard par un autre voyage en Amérique du Sud. Pour la quatrième fois en quelques années, le groupe folklorique La Bourrée de Paris, filiale de la Ligue Auvergnate et du Massif Central et, proche de la Fédération Nationale des Amicales Aveyronnaises, aura exporté et fait découvrir, à la population Turque, les traditions du massif Central par ses costumes, ses danses, sa musique et ses chants.Ce n’est donc pas par hasard si La Bourrée de Paris a effectué ce déplacement. Elle a été le centre d’un projet créé et organisé par les fondateurs du Forum des Instituts Culturels étrangers à Paris qui participe à la semaine des Cultures Etrangères en France. Que contient ce projet, dont la base est la sensibilisation des jeunes sur la musique traditionnelle de leur pays, et pour favoriser un dialogue interculturel, il contient également les points suivants :Organisation d’expositions (peintures, photos, artisanat)Conférences, colloques, débatsConcertsSoirées littérairesCours de turc et de françaisPour pouvoir jouer un rôle actif et développer ses actions culturelles et éducatives, le centre a besoin de toutes les composantes, La Bourrée étant une des rares associations folkloriques ayant une chorale digne de ce nom, c’est la raison pour laquelle elle s’est retrouvée à Kayseri. La Bourrée de Paris n’était pas seule ; elle y a retrouvé les musiciens et les chanteurs du Conservatoire Supérieur de Musique de Malaga (Espagne), qui a lui seul développe son activité par la formation de professeurs, d’instrumentalistes et de chanteurs. Ce conservatoire riche de deux orchestres symphoniques, un orchestre académique de chambre, un chœur d’opéra, trois coeurs polyphoniques, un chœur de chambre, d’un chœur d’enfants, cinq bandes de musique , se penche très sérieusement sur la musique folklorique espagnole, et bien évidement, sur la musique folk créée par le truchement du folklore.Dans la majeure partie des cas, qui dit Turquie , dit « soleil et baignades », nous avons pu vérifier ! Alors, soleil ou pas ? Même s’il était de temps en temps présent, il s’avère que ce dernier ne brille pas à plus de 25 ou plus 30 degré toute l’année ….. Après un changement d’avion à Istambul, nous nous sommes retrouvés 1 h 30 plus tard sur le tarmac de l’aéroport de Kayseri, en pleine tempête de neige ! Bienheureux les précautionneux chaudement vêtus !Kayseri est située au Sud du plateau central de l’Anatolie, qui est une région volcanique. Cette région renferme des trésors d’architecture sculptée par Dame Nature, mais aussi par la main de l’homme. Kayseri, ancienne capitale du Cappadoce, est aussi une ville moderne où plus d’un million de résidents bénéficient de l’avantage d’avoir à leur tête des dirigeants à l’esprit ouvert, résolument moderne, et qui a également fait une large place à l’histoire de la Turquie, par le biais des traditions populaires, qui sont loin d’être un vain mot.Durant quatre jours, en compagnie du groupe musical, venu directement du conservatoire musical de Malaga en Espagne, nous avons vécu au rythme astreignant des réceptions, des productions de spectacles, et des visites du patrimoine architectural de la région ; absolument étonnant et surprenant.Le point d’orgue de cette semaine, riche en nouvelles découvertes et surtout relationnelles, aura été, sans nul doute la dernière soirée. L’association des musiciens de baglama1, nous a reçus avec beaucoup de chaleur dans leur minuscule local.Mais quelle soirée !!!! Échange de musiques, appréciations, déclarations et quel talent ! Les accordéons, les cabrettes et la vièle n’ont pas été en reste, y compris au milieu des rythmes espagnols. Inutile d’évoquer l’apprentissage de la bourrée, de la polka piquée et du brise-pieds.Le pays des mille et une nuits, nous attend à nouveau, ce sera avec plaisir ; en attendant les joueurs de baglama étaient en France ces jours ci pour le compte de l’Europe, nous nous sommes retrouvés avec joie. Gérard B.1Qu’est-ce que le baglama ?Il est formé d’une caisse de résonance piriforme, en bois lamellé-collé et d’un long manche muni de frettes, lui-même muni de trois chœurs de cordes qui se jouent avec un plectre ou à doigt nu, au total six cordes. Cet instrument permet de jouer tous les demi-tons d’une la gamme chromatique aussi que certains quarts de ton. Le baglama est un instrument transpositeur.
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