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Nous interprétons des chants en langue d'Oc sur des airs de bourrée
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La Bourrée a repris les airs… du 23 octobre au 4 novembre 2016 pour se rendre dans un nouveau pays d’Amérique latine, à l’invitation du Festival international de danses folkloriques de l’Université catholique de Bolivie.

Après le Paraguay en 2014, c’était le tour de la Bolivie pour quelque 27 danseurs et musiciens du groupe qui avaient pris sur leurs vacances d’automne pour vivre une expérience singulière dans l’hémisphère sud à près de 4 000 m d’altitude… En effet, pas évident de danser et jouer à une telle altitude !

Un temps pour la danse !

Arrivé à La Paz, le groupe a tout de suite été dirigé par ses hôtes, le ballet folklorique de l’université, vers la ville de Cochabamba (à seulement 2 500 m. d’altitude) pour un bref séjour d’adaptation. Les répétitions, spectacles et défilé se sont succédés pendant 3 jours et 2 nuits dans un climat tempéré autour de 25 degrés. Les deux soirées au théâtre municipal de cette ville de plus de 600 000 habitants ont non seulement permis de mettre en scène les enchaînements réglés par Guillaume Mouret assisté d’Antonin Cazals, mais aussi de faire connaissance avec les programmes proposés par les autres groupes invités.

N’oublions pas qu’un des objectifs de ce genre de festival qui vise sa reconnaissance par le CIOFF (Conseil International des Organisations de Festivals de Folklore et d'Arts Traditionnels), est aussi de favoriser les échanges culturels par la danse, la musique et les traditions. Cette fois-ci, la Bourrée de Paris a fait connaissance avec de nouveaux groupes venant d’Équateur, du Mexique, du Paraguay et d’Argentine à côté du ballet de l’université catholique de Bolivie. Pour faire profiter à toute la population de notre venue, la mairie de Cochabamba nous a convié à danser sur la place principale de la ville ou une foule curieuse et enjoué nous attendait. Ainsi plusieurs échanges ont pu s'établir pour la joie de tous...

De retour à La Paz après un voyage mémorable de nuit en bus, le groupe a pris ses habitudes dans un petit « hostel » du centre-ville tout proche du palais du gouvernement et du grand marché central avec ses échoppes caractéristiques. Les répétitions ont repris à un rythme soutenu avant les 3 représentations au théâtre municipal « Alberto Saavedra Pérez » de La Paz. Les trois soirées ont été l’occasion de présenter plusieurs parties chorégraphiées en costumes « bourgeois » et « paysans ».

                                                   

Depuis l’année dernière, les garçons sont habillés de magnifiques gilets rouges sur des chemises blanches à manches bouffantes accompagnés de lavallières en soie pourpre, le tout réalisé par Raymonde Patient avec l’aide d’Annie Bayol, les deux « spécialistes » qui veillent sur les costumes et les coiffes des membres du groupe.

Ajoutée à ces représentations, une présentation en plein air –et sous un soleil brûlant- de nos danses et de nos costumes à l’Université catholique de La Paz, a permis à nos musiciens, Léa et Olivier accompagnés de Régine et Gérard, de donner un aperçu remarqué de leur art.

Un temps pour le tourisme !

Le séjour ne pouvait pas se terminer sans prendre le temps de faire un peu de tourisme… Accompagnés de danseurs du ballet folklorique de La Paz, fidèles « anges gardiens », nous sommes partis à la découverte des places les plus typiques de cette grande ville pour y « chiner » les plus beaux souvenirs à rapporter à nos familles et nos amis. Nous avons visité le magnifique musée de l’église baroque de San Fancesco et sommes montés tout en haut de son beffroi pour admirer la ville qui s’étend tout autour.

Nous avons également pris 2 des 4 téléphériques qui sont un moyen de transport complètement atypique pour monter et descendre les 1 000 m.

et plus de dénivelés qui séparent le point le plus haut « El Alto » jusqu’au versant opposé de La Paz. Nos pas nous ont conduits dans « La Vallée de la Lune », un espace totalement « lunaire » à la lisière de la ville en direction de la cordelière des Andes pour faire l’ascension de ses aiguilles faites de sable stratifié au contact de l’eau et de l’air.

 

Certains n’oublieront pas de sitôt les couleurs rouges des parois montagneuses sous la lumière du soleil couchant…

Enfin, point d’orgue de la fin de notre séjour, une magnifique croisière sur le lac le plus haut du monde, le lac Titicaca, perché à 3 600 m. d’altitude, nous a permis de voguer jusqu’à l’île du Soleil, berceau de la civilisation des Incas.

Une fois débarqué après 1 heure de bateau, nous avons escaladé les chemins, au milieu des lamas et autres alpagas, pour rejoindre les ruines d’une antique bâtisse inca de plusieurs centaines d’années avant de nous arrêter pour déjeuner sur une plate-forme sur pilotis arrimée au milieu de ce lac entouré des sommets enneigés de la Cordelière des Andes et caractérisé par une biodiversité incroyable.

En guise de conclusion !

Riche d’une expérience supplémentaire faite d’échanges et de beaux souvenirs, La Bourrée de Paris a donc donné près d’une dizaine de représentations et participé à 3 défilés à La Paz et Cochabamba, le tout en une dizaine de jours, dans le cadre du Festival international de danses folkloriques organisé par l’Université catholique de Bolivie. Partis de Paris, via Madrid, nous sommes passés par Lima (Pérou) à l’aller et par Santiago du Chili au retour et près de 500 ans après Francisco Pizarro, La Bourrée de Paris a découvert à son tour la Bolivie… Un pays plein de contrastes, grand deux fois comme la France et peuplé de quelque 12 millions d’habitants dont 2 millions rien qu’à La Paz.

La Bourrée de Paris tient à remercier :

- l’Université catholique « San Pablo » de La Paz et, tout particulièrement, Mme Norah Valverde Tapia de Torrico, Directrice du Ballet folklorique fondé en 1986

- le Conseil International des Organisations de Festivals de Folklore et d'Arts Traditionnels (CIOFF)

- l’association des Anciens de La Bourrée

- Marie Agnès Jacques du festival « Les cultures du Monde » de Gannat

Novembre 2016/e.n.